Le Guide du PAX - Le Trot

 

 

Observation

Le trot est une allure à deux temps dans lequel un antérieur s’avance en même temps que le postérieur opposé, et vice-versa, espacés d’un temps de suspension. C’est une allure symétrique, les deux membres d’un diagonal doivent quitter le sol en même temps et le rejoindre en même temps.

Sa souplesse s’observe en regardant l’ouverture de l’angle de l’épaule, l’emplacement du pied antérieur par rapport à l’avant de l’épaule et du pied postérieur opposé sous le corps au moment où ils rejoignent le sol.
L’équilibre du trot qui peut « s’écouter » comme celui du pas, s’apprécie également par la qualité de « rebond » du trot, c’est-à-dire la durée et la hauteur de la phase de suspension entre le mouvement des deux diagonaux. 

Comme pour le pas, l’amplitude se mesure entre deux empreintes successives du même pied, au trot dit « moyen » c’est-à-dire à la vitesse que le cheval adopte naturellement en main à côté de la personne qui le tient et qui doit l’accompagner dans cette vitesse naturelle.

 

Caractérisation

Le trot sera d’autant plus souple que l’avancée du pied antérieur se fera loin devant l’aplomb de la pointe de l’épaule et que le posé du pied postérieur se fera près de l’arrière du sternum.

Il sera d’autant plus équilibré que la phase de suspension sera longue et d’autant plus ample que l’espace entre les deux empreintes du même pied sera grande.

L’impression visuelle d’un observateur « neutre » et suffisamment familier des concours d’élevage peut être retenue comme méthode de caractérisation de la souplesse et de l’équilibre.

L’amplitude se mesure comme celle du pas. Le trot sera « peu » ample si la longueur moyenne d’une foulée est inférieure à 2m60, on l’évaluera dans la case suivante entre 2m60 et 2m80, la suivante entre 2m80 et 3m et il sera noté avec « beaucoup » d’amplitude au-delà de 3m.

 

Signification

Le trot permet d’évaluer la symétrie du fonctionnement des 4 membres, et de la travailler. C’est une allure qui sollicite en particulier le muscle long dorsal. Il alterne des phases de contraction lorsque deux pieds sont au sol et de relâchement lors de la phase de suspension.

Un trot avec du « rebond » sollicite également les muscles du garrot et ceux qui attachent l’épaule au thorax et qui seront sollicités dans la battue d’appel et à la réception du saut. C’est le rebond du trot qui permet au cheval d’évoluer dans les allures rassemblées du dressage.

 

Discussion

Pour le cheval de CSO, la symétrie et l’équilibre du trot sont à rechercher plus que l’amplitude et même que la souplesse.